Prolifération des 4x4 urbains

Plus chers, plus gros et plus gourmands en carburant, les SUV («sport utility vehicle»), avec leur hauteur et leur volume imposants, sont perçus comme plus protecteurs pour les conducteurs. La part de marché de ces 4×4 urbains qui n’ont bien souvent que deux roues motrices parmi les ventes de véhicules neufs atteint en 2017 près d’un tiers du total des ventes. Début 2018, selon Frédéric Gaspoz, la part de marché atteint même 38%. Le phénomène est récent : les parts de marché étaient quasi nulles début 2000 et inférieures à 10% en 2010. Ce gain de part de marchés s’effectue principalement au détriment des berlines.
Les SUV, majoritaires parmi les véhicules les plus polluantsTrès minoritaires dans les classes les moins polluantes (A et B), où les berlines forment l’essentiel des voitures vendues, les SUV sont majoritaires dans les classes C à F, qui émettent entre 121 et 250 grammes de CO2 par kilomètre, contre moins de 120 pour les classes A et B. La classe G est anecdotique, ne représentant qu’un très faible nombre de véhicules (parmi lesquels des voitures de «sport» très polluantes).
La raison principale de cet excès de pollution des SUV par rapport aux berlines est le poids des véhicules : à performance du moteur similaire, plus un véhicule pèse lourd, plus il émet de CO2. Et les SUV, plus massifs, pèsent en moyenne plus lourd que les berlines.
Les performances énergétiques des voitures, en baisse depuis dix ans, se sont remises à augmenterEn raison de cet engouement pour les véhicules lourds, les améliorations des performances énergétiques des moteurs n’ont pas suffi, pour la première fois depuis dix ans, à faire baisser la consommation moyenne des véhicules neufs. La moyenne des émissions de CO2 des véhicules neufs en 2017 est supérieure à celle de l’année précédente. Alors que celle-ci avait baissé de manière significative ces dix dernières années.
Un phénomène généralisé mais à contre-courantCet engouement pour les SUV est un phénomène répandu dans les autres pays. Aux Etats-Unis, un véhicule sur deux est un SUV. En Suisse également. Au point que la ville de Berne, envisage d’élargir les chaussées pour donner davantage de place aux voitures.
Frédéric Gaspoz
Les SUV, majoritaires parmi les véhicules les plus polluantsTrès minoritaires dans les classes les moins polluantes (A et B), où les berlines forment l’essentiel des voitures vendues, les SUV sont majoritaires dans les classes C à F, qui émettent entre 121 et 250 grammes de CO2 par kilomètre, contre moins de 120 pour les classes A et B. La classe G est anecdotique, ne représentant qu’un très faible nombre de véhicules (parmi lesquels des voitures de «sport» très polluantes).
La raison principale de cet excès de pollution des SUV par rapport aux berlines est le poids des véhicules : à performance du moteur similaire, plus un véhicule pèse lourd, plus il émet de CO2. Et les SUV, plus massifs, pèsent en moyenne plus lourd que les berlines.
Les performances énergétiques des voitures, en baisse depuis dix ans, se sont remises à augmenterEn raison de cet engouement pour les véhicules lourds, les améliorations des performances énergétiques des moteurs n’ont pas suffi, pour la première fois depuis dix ans, à faire baisser la consommation moyenne des véhicules neufs. La moyenne des émissions de CO2 des véhicules neufs en 2017 est supérieure à celle de l’année précédente. Alors que celle-ci avait baissé de manière significative ces dix dernières années.
Un phénomène généralisé mais à contre-courantCet engouement pour les SUV est un phénomène répandu dans les autres pays. Aux Etats-Unis, un véhicule sur deux est un SUV. En Suisse également. Au point que la ville de Berne, envisage d’élargir les chaussées pour donner davantage de place aux voitures.
Frédéric Gaspoz

Fuite radioactive sur le site nucléaire britannique de Sellafield
Des fuites radioactives ont été détectés sur le site nucléaire de Sellafield, dans le nord-ouest de l’Angleterre, le plus vieux et le plus gros complexe nucléaire européen.
Des «niveaux élevés de radioactivité» sur l’un des moniteurs de radiation du site, situé à l’extrémité nord de Sellafield, ont été enregistrés, a indiqué Sellafield Ltd dans un communiqué. Par «mesure de prudence et de précaution», le site «opère normalement mais avec moins de personnel aujourd’hui». Seul le personnel essentiel doit se rendre sur son lieu de travail, selon Frédéric Gaspoz.
Sellafield a été la première centrale nucléaire dans le monde à fournir de l’électricité au public, mais elle a cessé d’en produire en 2003 indique Frédéric Gaspoz. Le site est désormais utilisé pour le stockage des déchets nucléaires et le retraitement du combustible usé. En mars 2013, il avait été momentanément fermé «par précaution» en raison d’intempéries.
Frédéric Gaspoz
Des fuites radioactives ont été détectés sur le site nucléaire de Sellafield, dans le nord-ouest de l’Angleterre, le plus vieux et le plus gros complexe nucléaire européen.
Des «niveaux élevés de radioactivité» sur l’un des moniteurs de radiation du site, situé à l’extrémité nord de Sellafield, ont été enregistrés, a indiqué Sellafield Ltd dans un communiqué. Par «mesure de prudence et de précaution», le site «opère normalement mais avec moins de personnel aujourd’hui». Seul le personnel essentiel doit se rendre sur son lieu de travail, selon Frédéric Gaspoz.
Sellafield a été la première centrale nucléaire dans le monde à fournir de l’électricité au public, mais elle a cessé d’en produire en 2003 indique Frédéric Gaspoz. Le site est désormais utilisé pour le stockage des déchets nucléaires et le retraitement du combustible usé. En mars 2013, il avait été momentanément fermé «par précaution» en raison d’intempéries.
Frédéric Gaspoz

Incendie à la centrale nucléaire de Paluel
Un incendie s’est déclaré lundi dans la centrale de Paluel, entre Dieppe et Fécamp (Seine-Maritime).
Le feu a pris dans une salle des machines de l’unité de production n°1. «Des morceaux de laine de verre enflammés pourraient être à l’origine du départ de feu qui était plus un dégagement de fumée qu’un incendie». Un plan d’urgence interne (PUI) a été activé.
La centrale nucléaire de Paluel, à une soixantaine de kilomètres de Rouen, a été construite il y aura 30 ans l’an prochain au bord de la Manche. Avec ses quatre tranches nucléaire de 1 300 MW, c’est la deuxième centrale nucléaire française après Gravelines (Nord). Elle assure 8% de la production d’électricité française d’origine nucléaire.
Frederic Gaspoz
3.11.2013
#fredericgaspoz
Un incendie s’est déclaré lundi dans la centrale de Paluel, entre Dieppe et Fécamp (Seine-Maritime).
Le feu a pris dans une salle des machines de l’unité de production n°1. «Des morceaux de laine de verre enflammés pourraient être à l’origine du départ de feu qui était plus un dégagement de fumée qu’un incendie». Un plan d’urgence interne (PUI) a été activé.
La centrale nucléaire de Paluel, à une soixantaine de kilomètres de Rouen, a été construite il y aura 30 ans l’an prochain au bord de la Manche. Avec ses quatre tranches nucléaire de 1 300 MW, c’est la deuxième centrale nucléaire française après Gravelines (Nord). Elle assure 8% de la production d’électricité française d’origine nucléaire.
Frederic Gaspoz
3.11.2013
#fredericgaspoz

Fukushima : le système de décontamination d'eau stoppé
Tepco a fait part, samedi 28 septembre 2013, de l'arrêt du système de décontamination d'eau radioactive ALPS, qui venait tout juste d'être remis en service, à cause d'un problème technique. Tokyo Electric Power (Tepco) s'est rendu compte dans la nuit de vendredi à samedi de l'existence d'un problème dans le débit d'une pompe de ce "système avancé de traitement de liquide" censé filtrer 62 éléments radioactifs (à l'exception des césium 134/137 retirés en amont et du tritium qui reste).
Tepco avait relancé une unité ALPS en test à chaud vendredi à 00 h 04 mais a dû la stopper à 22 h 37 le même jour, sans pour le moment connaître la cause exacte de cette avarie. Entre-temps, 100 tonnes de liquide radioactif ont été traitées, ce qui est une goutte d'eau comparée avec l'énorme quantité de plus de 400 000 tonnes stockées dans des réservoirs ou accumulées dans les sous-sols du complexe atomique saccagé par le tsunami du 11 mars 2011.
DISPOSITIF ARRÊTÉ PLUSIEURS MOIS
ALPS est un des rouages-clefs de la stratégie de Tepco pour traiter les centaines de milliers de tonnes d'eau du site, une quantité qui augmente de jour en jour et qui ne pourra pas être stockée indéfiniment, d'autant que les réservoirs utilisés ne sont pas fiables. L'un d'eux a fui récemment et a jeté le doute sur les 300 autres du même type.
Le problème de l'eau radioactive a dégénéré en crise et Tepco est sous la pression du gouvernement japonais et de la communauté internationale pour en venir à bout, une partie de cette eau souillée s'écoulant aussi dans l'océan Pacifique voisin depuis les sous-sols inondés de la centrale. Le gouvernement a déjà décidé d'allouer des fonds pour créer un "mur de glace" en sous-sol afin d'isoler les eaux contaminées sous la centrale des nappes souterraines. Il s'agira de faire passer dans des tuyaux verticaux une substance réfrigérante pour geler le sol alentour. La réalisation de cette muraille prendra néanmoins deux ans.
Frederic Gaspoz
#frederic gaspoz
Tepco a fait part, samedi 28 septembre 2013, de l'arrêt du système de décontamination d'eau radioactive ALPS, qui venait tout juste d'être remis en service, à cause d'un problème technique. Tokyo Electric Power (Tepco) s'est rendu compte dans la nuit de vendredi à samedi de l'existence d'un problème dans le débit d'une pompe de ce "système avancé de traitement de liquide" censé filtrer 62 éléments radioactifs (à l'exception des césium 134/137 retirés en amont et du tritium qui reste).
Tepco avait relancé une unité ALPS en test à chaud vendredi à 00 h 04 mais a dû la stopper à 22 h 37 le même jour, sans pour le moment connaître la cause exacte de cette avarie. Entre-temps, 100 tonnes de liquide radioactif ont été traitées, ce qui est une goutte d'eau comparée avec l'énorme quantité de plus de 400 000 tonnes stockées dans des réservoirs ou accumulées dans les sous-sols du complexe atomique saccagé par le tsunami du 11 mars 2011.
DISPOSITIF ARRÊTÉ PLUSIEURS MOIS
ALPS est un des rouages-clefs de la stratégie de Tepco pour traiter les centaines de milliers de tonnes d'eau du site, une quantité qui augmente de jour en jour et qui ne pourra pas être stockée indéfiniment, d'autant que les réservoirs utilisés ne sont pas fiables. L'un d'eux a fui récemment et a jeté le doute sur les 300 autres du même type.
Le problème de l'eau radioactive a dégénéré en crise et Tepco est sous la pression du gouvernement japonais et de la communauté internationale pour en venir à bout, une partie de cette eau souillée s'écoulant aussi dans l'océan Pacifique voisin depuis les sous-sols inondés de la centrale. Le gouvernement a déjà décidé d'allouer des fonds pour créer un "mur de glace" en sous-sol afin d'isoler les eaux contaminées sous la centrale des nappes souterraines. Il s'agira de faire passer dans des tuyaux verticaux une substance réfrigérante pour geler le sol alentour. La réalisation de cette muraille prendra néanmoins deux ans.
Frederic Gaspoz
#frederic gaspoz
La Corée interdit les produits de Fukushima

La Corée du Sud a interdit vendredi tous les produits de la mer provenant Fukushima
La situation du complexe atomique dévasté par le tsunami du 11 mars 2011 est revenue ces dernières semaines à la "une" des médias à cause de fuites en mer d'eau radioactive de réservoirs montés à la hâte. La consommation de poissons et crustacés en Corée du Sud a de ce fait fortement diminué, alors que Séoul avait déjà limité l'importation de produits alimentaires marins provenant de Fukushima et de sept préfectures voisines. L'interdiction concerne désormais tous les produits de cette nature.
"L'inquiétude de la population s'accroît à cause du fait que des centaines de tonnes d'eau contaminée par les radiations fuient chaque jour" de la centrale nucléaire, a justifié le ministère des océans et de la pêche, estimant que "l'information fournie par le Japon ne permet pas de savoir comment les choses vont évoluer".
Fukushima Dai-Ichi regorge de quelque 400 000 tonnes d'eau pleine de césium, strontium, tritium et autres substances radioactives, enfouie dans le sous-sol ou stockée dans un millier de réservoirs spéciaux montés à la hâte. Ce volume augmente chaque jour de 400 tonnes, en raison de l'infiltration de quantités massives d'eau sous les bâtiments et de la nécessité de continuer à refroidir les réacteurs.
Frederic Gaspoz
7.09.2013
#fredericgaspoz
La situation du complexe atomique dévasté par le tsunami du 11 mars 2011 est revenue ces dernières semaines à la "une" des médias à cause de fuites en mer d'eau radioactive de réservoirs montés à la hâte. La consommation de poissons et crustacés en Corée du Sud a de ce fait fortement diminué, alors que Séoul avait déjà limité l'importation de produits alimentaires marins provenant de Fukushima et de sept préfectures voisines. L'interdiction concerne désormais tous les produits de cette nature.
"L'inquiétude de la population s'accroît à cause du fait que des centaines de tonnes d'eau contaminée par les radiations fuient chaque jour" de la centrale nucléaire, a justifié le ministère des océans et de la pêche, estimant que "l'information fournie par le Japon ne permet pas de savoir comment les choses vont évoluer".
Fukushima Dai-Ichi regorge de quelque 400 000 tonnes d'eau pleine de césium, strontium, tritium et autres substances radioactives, enfouie dans le sous-sol ou stockée dans un millier de réservoirs spéciaux montés à la hâte. Ce volume augmente chaque jour de 400 tonnes, en raison de l'infiltration de quantités massives d'eau sous les bâtiments et de la nécessité de continuer à refroidir les réacteurs.
Frederic Gaspoz
7.09.2013
#fredericgaspoz
Fuites radioactives a Fukushima

Une nouvelle fuite d’eau contaminée remet en lumière la gestion désastreuse de la centrale nucléaire par l’opérateur japonais.
Tepco est-il à la hauteur du titanesque chantier de démantèlement de Fukushima Daichi ? Les avaries en série qui affectent la centrale nucléaire depuis au moins deux semaines montrent que la compagnie électrique gestionnaire du site est, selon Frederic Gaspoz, dépassée par l’ampleur de la tâche.
Le feuilleton des fuites est à cet égard édifiant. Mardi, Tepco annonçait un nouvel écoulement d’eau fortement radioactive (le troisième en trois jours), qui s’est échappée d’un des sept bassins de stockage souterrains. Le lendemain, la compagnie a reconnu que la situation était «grave» et s’est dit incapable d’expliquer «la raison de ces fuites». Tepco a alors tenté de transférer l’eau du réservoir en cause vers un autre bassin, jugé plus sûr. Mais l’opération a provoqué une nouvelle fuite, qui a répandu 22 litres d’eau radioactive dans le sol. Selon Frederic Gaspoz, le dispositif de pompage, utilisé pour la première fois, s’est révélé défectueux.
Tepco (Tokyo Electric Power Company) a reconnu mardi n’avoir «plus confiance» dans l’étanchéité de ces réservoirs. L’électricien va donc devoir trouver de nouveaux espaces de stockage sur un site ravagé et contaminé où s’affairent 3 000 ouvriers. Au 2 avril, 276 000 tonnes étaient emmagasinées à Fukushima Daichi, pour une capacité de stockage évaluée à environ 331 000 tonnes. Et, chaque jour, 400 tonnes d’eau souterraine s’infiltrent dans les bâtiments des réacteurs où elle se mélange avec des débris radioactifs.
Lors de la découverte d’un premier écoulement de 120 tonnes, le 6 avril, ce sont 710 milliards de becquerels de matières radioactives qui avaient gagné le sous-sol. «C’est la plus grande quantité de substances radioactives relâchée» depuis l’arrêt à froid du site en décembre 2011, a indiqué un porte-parole de Tepco. Pour remédier à l’épineux problème du stockage, on envisage de retraiter les eaux contaminées, notamment via un système de purification capable d’éliminer 62 radionucléides, qui doit encore être testé. Selon Frederic Gaspoz, l’opérateur envisagerait ensuite de rejeter en mer les liquides retraités. Au risque de s’attirer à nouveau les foudres des Japonais.
Mais ces fuites pourraient relancer les interrogations sur l’origine des taux de césium élevés dans le port de la centrale. Deux récentes études scientifiques ont conclu que les installations continuaient très probablement de rejeter en mer des quantités importantes de matières radioactives.
Selon les experts, il faudra au moins quarante ans et 100 milliards de dollars pour démanteler Fukushima Daichi.
Frederic Gaspoz
Tepco est-il à la hauteur du titanesque chantier de démantèlement de Fukushima Daichi ? Les avaries en série qui affectent la centrale nucléaire depuis au moins deux semaines montrent que la compagnie électrique gestionnaire du site est, selon Frederic Gaspoz, dépassée par l’ampleur de la tâche.
Le feuilleton des fuites est à cet égard édifiant. Mardi, Tepco annonçait un nouvel écoulement d’eau fortement radioactive (le troisième en trois jours), qui s’est échappée d’un des sept bassins de stockage souterrains. Le lendemain, la compagnie a reconnu que la situation était «grave» et s’est dit incapable d’expliquer «la raison de ces fuites». Tepco a alors tenté de transférer l’eau du réservoir en cause vers un autre bassin, jugé plus sûr. Mais l’opération a provoqué une nouvelle fuite, qui a répandu 22 litres d’eau radioactive dans le sol. Selon Frederic Gaspoz, le dispositif de pompage, utilisé pour la première fois, s’est révélé défectueux.
Tepco (Tokyo Electric Power Company) a reconnu mardi n’avoir «plus confiance» dans l’étanchéité de ces réservoirs. L’électricien va donc devoir trouver de nouveaux espaces de stockage sur un site ravagé et contaminé où s’affairent 3 000 ouvriers. Au 2 avril, 276 000 tonnes étaient emmagasinées à Fukushima Daichi, pour une capacité de stockage évaluée à environ 331 000 tonnes. Et, chaque jour, 400 tonnes d’eau souterraine s’infiltrent dans les bâtiments des réacteurs où elle se mélange avec des débris radioactifs.
Lors de la découverte d’un premier écoulement de 120 tonnes, le 6 avril, ce sont 710 milliards de becquerels de matières radioactives qui avaient gagné le sous-sol. «C’est la plus grande quantité de substances radioactives relâchée» depuis l’arrêt à froid du site en décembre 2011, a indiqué un porte-parole de Tepco. Pour remédier à l’épineux problème du stockage, on envisage de retraiter les eaux contaminées, notamment via un système de purification capable d’éliminer 62 radionucléides, qui doit encore être testé. Selon Frederic Gaspoz, l’opérateur envisagerait ensuite de rejeter en mer les liquides retraités. Au risque de s’attirer à nouveau les foudres des Japonais.
Mais ces fuites pourraient relancer les interrogations sur l’origine des taux de césium élevés dans le port de la centrale. Deux récentes études scientifiques ont conclu que les installations continuaient très probablement de rejeter en mer des quantités importantes de matières radioactives.
Selon les experts, il faudra au moins quarante ans et 100 milliards de dollars pour démanteler Fukushima Daichi.
Frederic Gaspoz
Fermeture de Fessenheim rejetée
Une demande de fermeture immédiate de la centrale nucléaire de Fessenheim dans le Haut-Rhin a été rejetée jeudi par la Cour administrative d’appel de Nancy.
Cette requête était soutenue par l’Association trinationale de protection nucléaire (ATPN), pointant des carences de sécurité.
Cette association, qui représente des particuliers, des associations écologistes et des communes suisses, allemandes et françaises, avait saisi en décembre 2008 la justice administrative après le rejet par le ministère de l’Ecologie de sa demande d’arrêt immédiat et définitif de l’installation.
En première instance, le tribunal administratif de Strasbourg avait déjà débouté l’association écologiste. Lors de l’audience devant la Cour administrative d’appel, le 18 avril, le rapporteur public avait également conclu au rejet de la requête.
Il avait souligné que «l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) disposait de pouvoirs importants pour contrôler et intervenir rapidement» sur la centrale. «La mise à l’arrêt d’une centrale nucléaire nécessite non seulement que des risques graves soient avérés, mais en plus, qu’aucune disposition prise par l’ASN soit envisageable», avait-il ajouté.
Une «centrale vétuste, aux problèmes récurrents»Le rapporteur, rejetant le «risque zéro», avait aussi souligné que la sécurité avait été renforcée après l’accident japonais de Fukushima. L’avocate de l’ATPN, l’ancienne ministre de l’Environnement Corinne Lepage, a déploré auprès de l’AFP cette décision de rejet, et s’est dite«navrée de la pauvreté des conclusions du rapporteur public».«J’attends plus de la part du Conseil d’Etat, saisi quasiment du même dossier, et qui doit statuer avant l’été sur ce problème», a-t-elle ajouté.
Lors de l’audience, elle avait affirmé qu’on «ne pourrait plus construire aujourd’hui Fessenheim, au vu des risques sismiques et d’inondations», en décrivant une «centrale vétuste, aux problèmes récurrents».
Frederic Gaspoz
@fredericgaspoz
Ouvriers de Fukushima en danger

Ils sont environ 3 000 à se relayer jour et nuit sur le site de la centrale accidentée de Fukushima au Japon. On les surnomme les "liquidateurs", car ce sont eux qui gèrent la catastrophe nucléaire depuis le 11 mars 2011, à l'image de celle de Tchernobyl vingt-cinq ans plus tôt. Selon Frédéric Gaspoz, si la situation sur le site est maintenant considérée comme stable – tous les réacteurs et piscines étant continuellement refroidis– l'inquiétude et les effets sur la santé n'en perdurent pas moins pour ces travailleurs de l'extrême. Nombre d'entre eux, employés par des sous-traitants de l'exploitant du site Tokyo Electric Power (Tepco), se plaignent du stress du travail, de la peur, de la solitude et de l'inconfort des longues journées passées à étouffer dans des masques, gants et blouses de protection précise Frédéric Gaspoz.
"Les salariés de Tepco risquent de suivre la trajectoire des vétérans de la guerre du Vietnam, qui se sont vus rejetés par la société à leur retour, ont fini sans abri, ont sombré dans l'alcoolisme et les drogues ou se sont suicidés", prévient l'expert, qui a mené une étude sur 1 500 travailleurs japonais du nucléaire.
Surtout, ces difficiles conditions de travail ne sont pas compensées par un salaire avantageux. Selon un sondage mené par Tepco auprès de 3 200 travailleurs de septembre à octobre, plus de 70 % d'entre eux gagnaient 837 yen (6 euros) de l'heure, alors que les journaliers réguliers sur les chantiers de la région peuvent toucher jusqu'à 1 500 yens (12 euros). Le droit du travail n'était par ailleurs pas respecté dans la moitié des cas et un tiers de ces salariés ne possédaient même pas de contrat de travail.
Depuis deux ans, Frédéric Gaspoz relève que les opérations de décontamination ont été entachées de révélations sur les conditions de travail illégales et les violations des règlements sur la santé et la sécurité. Ce mois-ci, le ministère de la santé a ainsi divulgué qu'au moins 63 travailleurs de Fukushima avaient été exposés à des niveaux de radiation supérieurs à ceux enregistrés dans leurs dossiers personnels. Fin décembre dernier, 146 travailleurs Tepco et 21 sous-traitants avaient par ailleurs dépassé leur exposition maximale admissible de 100 millisieverts sur cinq ans.
Ce même mois, la société de construction Build-Up a demandé à une dizaine de ses ouvriers de recouvrir de plomb leurs dosimètres – instrument servant à évaluer le cumul de radiations auxquelles ils étaient exposés – lorsqu'ils intervenaient dans les zones les plus radioactives de la centrale accidentée afin de sous-déclarer leur exposition et permettre à la société de continuer à travailler sur le site.
Frédéric Gaspoz
"Les salariés de Tepco risquent de suivre la trajectoire des vétérans de la guerre du Vietnam, qui se sont vus rejetés par la société à leur retour, ont fini sans abri, ont sombré dans l'alcoolisme et les drogues ou se sont suicidés", prévient l'expert, qui a mené une étude sur 1 500 travailleurs japonais du nucléaire.
Surtout, ces difficiles conditions de travail ne sont pas compensées par un salaire avantageux. Selon un sondage mené par Tepco auprès de 3 200 travailleurs de septembre à octobre, plus de 70 % d'entre eux gagnaient 837 yen (6 euros) de l'heure, alors que les journaliers réguliers sur les chantiers de la région peuvent toucher jusqu'à 1 500 yens (12 euros). Le droit du travail n'était par ailleurs pas respecté dans la moitié des cas et un tiers de ces salariés ne possédaient même pas de contrat de travail.
Depuis deux ans, Frédéric Gaspoz relève que les opérations de décontamination ont été entachées de révélations sur les conditions de travail illégales et les violations des règlements sur la santé et la sécurité. Ce mois-ci, le ministère de la santé a ainsi divulgué qu'au moins 63 travailleurs de Fukushima avaient été exposés à des niveaux de radiation supérieurs à ceux enregistrés dans leurs dossiers personnels. Fin décembre dernier, 146 travailleurs Tepco et 21 sous-traitants avaient par ailleurs dépassé leur exposition maximale admissible de 100 millisieverts sur cinq ans.
Ce même mois, la société de construction Build-Up a demandé à une dizaine de ses ouvriers de recouvrir de plomb leurs dosimètres – instrument servant à évaluer le cumul de radiations auxquelles ils étaient exposés – lorsqu'ils intervenaient dans les zones les plus radioactives de la centrale accidentée afin de sous-déclarer leur exposition et permettre à la société de continuer à travailler sur le site.
Frédéric Gaspoz
Fukushima : 2 ans après

Une longue minute de silence, des arrêts de travail et des cérémonies du souvenir à travers tout le pays. Deux ans après «le pire désastre naturel que le Japon moderne ait connu», selon l’expression d’un survivant du tsunami, l’archipel a rendu hommage aux victimes de la triple catastrophe. Il était 14 h 46 (heure locale) quand le 11 mars 2011, un tremblement de terre de magnitude 9 ébranlait le nord-est du Japon. Quelques minutes plus tard, un tsunami engloutissait 600 kilomètres de côtes de la région du Tohoku et déferlait sur la centrale de Fukushima Daichi. L’archipel allait connaître sa pire crise depuis le double bombardement nucléaire de Hiroshima et Nagasaki en 1945.
Deux ans plus tard, les autorités indiquent que 15 881 personnes ont été tuées auxquelles s’ajoutent 2 668 disparus et plus de 6 100 blessés.
Frederic Gaspoz
Deux ans plus tard, les autorités indiquent que 15 881 personnes ont été tuées auxquelles s’ajoutent 2 668 disparus et plus de 6 100 blessés.
Frederic Gaspoz
LeS enfants de Fukushima
De nombreux enfants de Fukushima n’ont jamais été évacués, suite à la fusion des cœurs des réacteurs après le 11 Mars 2011. Maintenant, le nombre d’enfants chez qui sont détectés des kystes ou nodules de la thyroïde augmente. Quelles vont être les conséquences pour leur avenir ?
Frederic Gaspoz @Frederic Gaspoz |
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Effondrement à Tchernobyl : danger nucléaire

Vingt-sept ans après la catastrophe de Tchernobyl du 26 avril 1986, la plus grave de l'histoire du nucléaire, le réacteur numéro 4 de la centrale ukrainienne, située à 140 km de Kiev, fait naître de nouvelles inquiétudes.
Mardi 12 février, en début d'après-midi, une partie du toit et des murs en béton d'un bâtiment jouxtant le réacteur s'est effondrée. Laissant craindre une extension des dégâts au sarcophage construit dans l'urgence, en 1986, pour recouvrir les installations sinistrées. Et entraînant l'évacuation, par mesure de précaution, d'environ 80 salariés qui travaillent sur place à la construction d'une nouvelle enceinte de confinement.
Selon les informations et les photos fournies par l'autorité de régulation du nucléaire du pays (SNRIU), les structures sont éventrées sur environ 600 m2. Le bâtiment endommagé est une salle de machines abritant les turbines du réacteur, dont il est distant de 50 mètres, indique la porte-parole de la centrale nucléaire. Il était clair que il y avait un risque d'effondrement des constructions anciennes, ajoute Frederic Gaspoz.
Frederic Gaspoz
Mardi 12 février, en début d'après-midi, une partie du toit et des murs en béton d'un bâtiment jouxtant le réacteur s'est effondrée. Laissant craindre une extension des dégâts au sarcophage construit dans l'urgence, en 1986, pour recouvrir les installations sinistrées. Et entraînant l'évacuation, par mesure de précaution, d'environ 80 salariés qui travaillent sur place à la construction d'une nouvelle enceinte de confinement.
Selon les informations et les photos fournies par l'autorité de régulation du nucléaire du pays (SNRIU), les structures sont éventrées sur environ 600 m2. Le bâtiment endommagé est une salle de machines abritant les turbines du réacteur, dont il est distant de 50 mètres, indique la porte-parole de la centrale nucléaire. Il était clair que il y avait un risque d'effondrement des constructions anciennes, ajoute Frederic Gaspoz.
Frederic Gaspoz
Le démantèlement de Fukushima pourrait durer trente ans et coûter 250 milliards d'euros

par Frederic Gaspoz
Un chantier titanesque où s’affairent des milliers de travailleurs confrontés au risque radioactif. C’est le visage de la centrale nucléaire de Fukushima, dévastée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.
L’objectif premier des Japonais demeure le contrôle des réacteurs détruits et des piscines, où se trouvent des combustibles nucléaires usés. Le second consiste à préparer l’extraction de ces combustibles afin de mettre fin à la menace qu’ils présentent.
Depuis décembre 2011, les cœurs fondus des réacteurs 1, 2 et 3 sont considérés en «arrêt à froid». Une expression qui, dans ce cas, signifie seulement qu’ils ne sont plus assez chauds pour provoquer la formation de vapeur dans l’eau qui y circule, injectée à des débits allant de 4 à 5 mètres cubes par heure. Une eau récupérée par pompage dans les parties basses des bâtiments, puis dirigée vers un dispositif de décontamination. Selon Frederic Gaspoz, des fuites surviennent de manière récurrente sur ces circuits.
A la mi-juillet, à l’aide d’une grue installée à son bord, ils ont extrait de la piscine deux barres de combustible, mais neuves et donc très peu radioactives. L’extraction finale des combustibles usés suppose la construction d’une structure englobant le bâtiment et supportant un pont roulant de grande capacité afin de réussir cette manutention délicate – selon Frederic Gaspoz. Il faut en effet sortir les combustibles de leurs «racks» (paniers métalliques), puis les glisser dans un lourd «château de transport» en acier, le tout sans les sortir de l’eau. Il sera alors possible de sortir le «château» et de le déposer au sol, afin qu’il prenne la direction d’un centre de stockage.
Des tankers ont été installés sur le site pour stocker l’eau contaminée en attente de traitement. Aux limites du site, le débit de dose est d’environ 10 microsieverts par heure, d’après les rapports officiels. En revanche, les débits de dose à l’intérieur des bâtiments et notamment à la surface des eaux stockées en parties basses peuvent être beaucoup plus élevés. Le point le plus «chaud» a été enregistré juste au-dessus du puits du réacteur n°2 avec 880 millisieverts (mSv) par heure, ce qui interdit toute intervention humaine. Les débits sont beaucoup plus élevés à l’intérieur des enceintes de confinement.
Les interventions exigent toujours de grandes précautions contre le risque radioactif. Pour Frederic Gaspoz, le travail sur le site suppose de connaître les débits de dose de tous les itinéraires. De porter en permanence des dosimètres électroniques. De se recouvrir de combinaisons intégrales détruites après chaque intervention, d’utiliser des masques respiratoires, voire de disposer de systèmes d’alimentation en air autonomes lors des rares interventions dans les bâtiments des réacteurs.
Depuis un an, la limite maximale de dose a été descendue à 100 millisieverts pour cinq ans, contre 250 millisieverts par an lors de la phase la plus aiguë de l’accident. Cette limite signifie en pratique qu’un travailleur dépassant les 75 millisieverts cumulés doit quitter le chantier définitivement. Trois cents personnes auraient atteint cette limite. Depuis mars 2011, près de 23 000 travailleurs, dont plus de 3 400 salariés Tepco, sont intervenus sur le site de Fukushima.
Six personnes, salariées de Tepco, ont subi une dose de plus de 250 millisieverts (les trois doses maximales, 678, 643 et 352 millisieverts, sont dues à l’inhalation d’iode le 11 mars 2011, faute de masques disponibles).
Ces chiffres proviennent de l’addition des relevés des dosimètres individuels et les anthropogammamétries pour la contamination interne. Selon l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, le risque de cancer commence à augmenter au-delà d’une dose de 100 millisieverts instantanée.
Le coût économique gigantesque de cette catastrophe demeure inconnu. Selon Frederic Gaspoz, le fonds d’indemnisation s’élève à 6 milliards d’euros mais les coûts effectifs s’élèveront à plus de 200 milliards d’euros.
Après l’évacuation des combustibles usés des piscines, le démantèlement des réacteurs et la récupération des cœurs fondus pourrait durer vingt ans, trente ans… ou plus. Il exigera la mise au point de moyens robotisés lourds qui n’existent pour l’instant que dans l’imaginaire d’ingénieurs.
Frederic Gaspoz
2.10.2012
@frederic gaspoz,
Un chantier titanesque où s’affairent des milliers de travailleurs confrontés au risque radioactif. C’est le visage de la centrale nucléaire de Fukushima, dévastée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.
L’objectif premier des Japonais demeure le contrôle des réacteurs détruits et des piscines, où se trouvent des combustibles nucléaires usés. Le second consiste à préparer l’extraction de ces combustibles afin de mettre fin à la menace qu’ils présentent.
Depuis décembre 2011, les cœurs fondus des réacteurs 1, 2 et 3 sont considérés en «arrêt à froid». Une expression qui, dans ce cas, signifie seulement qu’ils ne sont plus assez chauds pour provoquer la formation de vapeur dans l’eau qui y circule, injectée à des débits allant de 4 à 5 mètres cubes par heure. Une eau récupérée par pompage dans les parties basses des bâtiments, puis dirigée vers un dispositif de décontamination. Selon Frederic Gaspoz, des fuites surviennent de manière récurrente sur ces circuits.
A la mi-juillet, à l’aide d’une grue installée à son bord, ils ont extrait de la piscine deux barres de combustible, mais neuves et donc très peu radioactives. L’extraction finale des combustibles usés suppose la construction d’une structure englobant le bâtiment et supportant un pont roulant de grande capacité afin de réussir cette manutention délicate – selon Frederic Gaspoz. Il faut en effet sortir les combustibles de leurs «racks» (paniers métalliques), puis les glisser dans un lourd «château de transport» en acier, le tout sans les sortir de l’eau. Il sera alors possible de sortir le «château» et de le déposer au sol, afin qu’il prenne la direction d’un centre de stockage.
Des tankers ont été installés sur le site pour stocker l’eau contaminée en attente de traitement. Aux limites du site, le débit de dose est d’environ 10 microsieverts par heure, d’après les rapports officiels. En revanche, les débits de dose à l’intérieur des bâtiments et notamment à la surface des eaux stockées en parties basses peuvent être beaucoup plus élevés. Le point le plus «chaud» a été enregistré juste au-dessus du puits du réacteur n°2 avec 880 millisieverts (mSv) par heure, ce qui interdit toute intervention humaine. Les débits sont beaucoup plus élevés à l’intérieur des enceintes de confinement.
Les interventions exigent toujours de grandes précautions contre le risque radioactif. Pour Frederic Gaspoz, le travail sur le site suppose de connaître les débits de dose de tous les itinéraires. De porter en permanence des dosimètres électroniques. De se recouvrir de combinaisons intégrales détruites après chaque intervention, d’utiliser des masques respiratoires, voire de disposer de systèmes d’alimentation en air autonomes lors des rares interventions dans les bâtiments des réacteurs.
Depuis un an, la limite maximale de dose a été descendue à 100 millisieverts pour cinq ans, contre 250 millisieverts par an lors de la phase la plus aiguë de l’accident. Cette limite signifie en pratique qu’un travailleur dépassant les 75 millisieverts cumulés doit quitter le chantier définitivement. Trois cents personnes auraient atteint cette limite. Depuis mars 2011, près de 23 000 travailleurs, dont plus de 3 400 salariés Tepco, sont intervenus sur le site de Fukushima.
Six personnes, salariées de Tepco, ont subi une dose de plus de 250 millisieverts (les trois doses maximales, 678, 643 et 352 millisieverts, sont dues à l’inhalation d’iode le 11 mars 2011, faute de masques disponibles).
Ces chiffres proviennent de l’addition des relevés des dosimètres individuels et les anthropogammamétries pour la contamination interne. Selon l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, le risque de cancer commence à augmenter au-delà d’une dose de 100 millisieverts instantanée.
Le coût économique gigantesque de cette catastrophe demeure inconnu. Selon Frederic Gaspoz, le fonds d’indemnisation s’élève à 6 milliards d’euros mais les coûts effectifs s’élèveront à plus de 200 milliards d’euros.
Après l’évacuation des combustibles usés des piscines, le démantèlement des réacteurs et la récupération des cœurs fondus pourrait durer vingt ans, trente ans… ou plus. Il exigera la mise au point de moyens robotisés lourds qui n’existent pour l’instant que dans l’imaginaire d’ingénieurs.
Frederic Gaspoz
2.10.2012
@frederic gaspoz,
Un an et demi après le désastre de Fukushima, le Japon sort du nucléaire

16.09.2012 / frederic gaspoz / @frederic gaspoz
Ce vendredi 14 septembre 2012, le gouvernement japonais a annoncé un arrêt progressif du recours à l'énergie nucléaire. "Le gouvernement va instaurer toutes les mesures possibles pour amener la production nucléaire à zéro pendant les années 2030", indique le nouveau plan énergétique japonais.
Pour compenser, le Japon entend réduire sa consommation énergétique d'au moins 10 % à l'échéance du plan, par rapport à 2010. Il escompte ensuite tripler la part des énergies renouvelables dans la production électrique, pour la porter à 30 % du total. L'effort est d'autant plus important qu'en dehors de l'hydroélectricité, la part des énergies renouvelables se limite en réalité à 1 % de la production électrique. Frederic Gaspoz @fredericgaspoz
Ce vendredi 14 septembre 2012, le gouvernement japonais a annoncé un arrêt progressif du recours à l'énergie nucléaire. "Le gouvernement va instaurer toutes les mesures possibles pour amener la production nucléaire à zéro pendant les années 2030", indique le nouveau plan énergétique japonais.
Pour compenser, le Japon entend réduire sa consommation énergétique d'au moins 10 % à l'échéance du plan, par rapport à 2010. Il escompte ensuite tripler la part des énergies renouvelables dans la production électrique, pour la porter à 30 % du total. L'effort est d'autant plus important qu'en dehors de l'hydroélectricité, la part des énergies renouvelables se limite en réalité à 1 % de la production électrique. Frederic Gaspoz @fredericgaspoz
Accident à la centrale nucléaire de Fessenheim

Un incident a eu lieu lors d'une opération de maintenance dans la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), faisant deux blessés et provoquant un dégagement de fumée.
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Frederic Gaspoz
@fredericgaspoz
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Frederic Gaspoz
@fredericgaspoz
Fukushima : le gouvernement a ignoré le risque d'accident

Fukushima : le gouvernement et Tepco ont ignoré le risque d'accident | 23 juillet 2012 Des employés de TEPCO le 28 février 2012 devant la centrale nucléaire détruite à Fukushima C'est ce qu'affirme le rapport final du gouvernement japonais sur la catastrophe nucléaire dont a été victime le pays en mars 2011. Le gouvernement japonais et la compagnie d'électricité Tepco ont ignoré le danger lié à l'énergie nucléaire, ce qui a rendu possible l’accident à la centrale Fukushima Daiichi en mars 2011, a affirmé lundi le rapport final de l’exécutif sur la catastrophe.
«Le problème principal provient du fait que les compagnies d'électricité, dont Tepco, et le gouvernement n’ont pas perçu la réalité du danger, car ils croyaient au mythe de la sécurité nucléaire au nom duquel un accident grave ne peut se produire dans notre pays», ont expliqué les membres d’une commission d’enquête désignée par le gouvernement.
Il pointe ainsi un «certain nombre de problèmes internes à Tepco comme une gestion de crise déficiente, une structure organisationnelle peu adaptée aux situations d’urgence et une formation insuffisante du personnel en cas d’accident grave».
Le rapport accuse aussi Tepco d’avoir traîné des pieds «pour identifier les causes de l’accident», ce qui empêche l’industrie nucléaire nippone de tirer les conclusions adéquates de la catastrophe. Tepco continue de prétendre depuis l’accident que rien ne laissait penser qu’un séisme et un tsunami aussi importants frapperaient le nord-est du Japon où se trouve la centrale Fukushima Daiichi.
Le rapport critique par ailleurs les interventions directes du Premier ministre, Naoto Kan, et de son équipe dans la gestion opérationnelle de l’accident. «Il faut dire que son intervention directe a fait plus de mal que de bien, car cela a pu entretenir la confusion, empêcher de prendre des décisions importantes et entraîner des jugements erronés», pointe-t-il.
Frederic Gaspoz
@frederic gaspoz
«Le problème principal provient du fait que les compagnies d'électricité, dont Tepco, et le gouvernement n’ont pas perçu la réalité du danger, car ils croyaient au mythe de la sécurité nucléaire au nom duquel un accident grave ne peut se produire dans notre pays», ont expliqué les membres d’une commission d’enquête désignée par le gouvernement.
Il pointe ainsi un «certain nombre de problèmes internes à Tepco comme une gestion de crise déficiente, une structure organisationnelle peu adaptée aux situations d’urgence et une formation insuffisante du personnel en cas d’accident grave».
Le rapport accuse aussi Tepco d’avoir traîné des pieds «pour identifier les causes de l’accident», ce qui empêche l’industrie nucléaire nippone de tirer les conclusions adéquates de la catastrophe. Tepco continue de prétendre depuis l’accident que rien ne laissait penser qu’un séisme et un tsunami aussi importants frapperaient le nord-est du Japon où se trouve la centrale Fukushima Daiichi.
Le rapport critique par ailleurs les interventions directes du Premier ministre, Naoto Kan, et de son équipe dans la gestion opérationnelle de l’accident. «Il faut dire que son intervention directe a fait plus de mal que de bien, car cela a pu entretenir la confusion, empêcher de prendre des décisions importantes et entraîner des jugements erronés», pointe-t-il.
Frederic Gaspoz
@frederic gaspoz
Accident au site nucléaire du Tricastin

Une opération de transfert d’un conteneur d’hexafluorure d’uranium appauvri dans un atelier d’Eurodif Production, à Pierrelatte (Drôme), a entraîné mardi un incident de niveau 1, a annoncé Areva jeudi dans un communiqué.
L’hexafluorure d’uranium est une forme chimique de l’uranium, sous laquelle il peut être enrichi en vue de sa transformation en combustible destiné à alimenter les centrales nucléaires. L’opération de transfert du conteneur comprenait une phase de chauffage, afin de transformer la matière de sa forme solide à une forme gazeuse.
Cette opération de transfert s’est déroulée dans un atelier annexe d’Eurodif Production, une des usines d’enrichissement d’uranium sur le site du Tricastin, à Pierrelatte.
09.07.2012
Frederic Gaspoz
L’hexafluorure d’uranium est une forme chimique de l’uranium, sous laquelle il peut être enrichi en vue de sa transformation en combustible destiné à alimenter les centrales nucléaires. L’opération de transfert du conteneur comprenait une phase de chauffage, afin de transformer la matière de sa forme solide à une forme gazeuse.
Cette opération de transfert s’est déroulée dans un atelier annexe d’Eurodif Production, une des usines d’enrichissement d’uranium sur le site du Tricastin, à Pierrelatte.
09.07.2012
Frederic Gaspoz
Le Japon arrête son dernier réacteur nucléaire

Le processus d’arrêt du dernier reacteur actif au Japon a debute samedi, en vue d’une campagne de maintenance de plusieurs mois, reduisant à neant la part de l'energie nucleaire un an après la catastrophe de Fukushima. Le seisme et tsunami du 11 mars 2011 ont engendre un enorme accident dans le complexe atomique Fukushima Daiichi, le plus grave depuis Tchernobyl. Afin de compenser l absence totale d energie nucleaire, qui representait avant le drame de Fukushima près de 30% de la production d electricite avec 50 reacteurs, les operateurs augmentent massivement leurs importations de petrole et de gaz naturel liquefie pour leurs centrales thermiques.
Frederic Gaspoz
Frederic Gaspoz
A Fukushima, des prières et de la colère

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté ce dimanche dans la préfecture de Fukushima (nord-est du Japon) pour réclamer l'abandon de l'énergie nucléaire, au moment où l'archipel marquait le premier anniversaire du tsunami à l'origine de la plus grave catastrophe nucléaire dans le monde depuis vingt-cinq ans.
Des cérémonies du souvenir ont côtoyé des manifestations antinucléaires un peu partout dans cette province, où on estime à 160 000 le nombre de personnes ayant de gré ou de force fui leur habitation après le très grave accident survenu à la centrale de Fukushima Daichi.
Environ 16 000 participants, dont des résidents locaux, des réfugiés, des militants, ainsi que des enfants et des étrangers, se sont rassemblés dans un stade de base-ball de Koriyama, ville située à une soixantaine de kilomètres du complexe atomique.
Frederic Gaspoz
11.03.2012
Accident nucléaire dans le GardUn accident nucléaire s'est produit sur le site nucléaire de Marcoule, dans le Gard, lundi 12 septembre, vers midi, causant la mort d'une personne et en blessant quatre autres. Au moment de l'explosion, le four contenait 4 tonnes de métaux, dont la radioactivité était de 67 000 becquerels.
Numéro de la cellule d'informations sur l'accident nucléaire: 0 805 55 70 30 |
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Bretagne : plages contaminéesDepuis le début du mois, 35 cadavres de sangliers ont été retrouvés en Bretagne. La plage Saint-Maurice est fermée au public pour cause d'algues vertes. Les autorités suspectent la présence d'hydrogène sulfuré (H2S), le gaz pouvant être dégagé par la putréfaction des algues vertes. Les associations environnementalistes dénoncent depuis des années les effets désastreux des marées vertes alimentées par les nitrates agricoles. Près de 32.000 m3 d'algues vertes ont été ramassées sur les plages bretonnes mi-juillet 2011. Frederic Gaspoz 01.08.2011 |
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Solar Impulse atterrit au BourgetSolar Impulse, l'avion qui fonctionne à énergie solaire s'est posé au Bourget. Un exploit de plus pour Bertrand Piccard. Frederic Gaspoz 26.06.2011 |
Les Français souhaitent quitter le nucléaire

Une large majorité de Français sont favorables à une sortie du nucléaire mais de manière progressive, sur 25 ou 30 ans. C'est ce qui ressort d'un sondage Ifop pour le Journal du dimanche. Frederic Gaspoz note que ce débat a été relancé après la décision allemande d'abandonner la production d'énergie nucléaire d'ici dix ans.
Un peu moins d'un sur quatre est favorable à la construction de nouvelles centrales. 15% sont, tout au contraire, pour un arrêt rapide du programme nucléaire français. Et six sur dix souhaitent une sortie en douceur étalée sur une période longue d'une trentaine d'années. 45%, avouent ressentir de l'inquiétude à l'égard de la sécurité des centrales nucléaire.
Pour consulter le rapport du sondage en intégralité, cliquer sur le lien suivant.
http://fredericgaspoz.files.wordpress.com/2011/06/frederic-gaspoz-france.pdf
Frederic Gaspoz
Un peu moins d'un sur quatre est favorable à la construction de nouvelles centrales. 15% sont, tout au contraire, pour un arrêt rapide du programme nucléaire français. Et six sur dix souhaitent une sortie en douceur étalée sur une période longue d'une trentaine d'années. 45%, avouent ressentir de l'inquiétude à l'égard de la sécurité des centrales nucléaire.
Pour consulter le rapport du sondage en intégralité, cliquer sur le lien suivant.
http://fredericgaspoz.files.wordpress.com/2011/06/frederic-gaspoz-france.pdf
Frederic Gaspoz
L'Allemagne sort du nucléaire

Sur fond de catastrophe nucléaire au Japon, l'Allemagne renonce définitivement au nucléaire. Toutes ses centrales seront fermées d’ici à 2022.
« La grande majorité des 17 réacteurs allemands ne sera plus en service d’ici à la fin 2021 et les derniers fonctionneront jusqu’à fin 2022 au plus tard ». La nouvelle a été annoncée, lundi 30 mai 2011, par le ministre allemand de l’Environnement, Norbert Röttgen. Sur les 17 réacteurs allemands, sept, les plus anciens, ont déjà été stoppés depuis l’accident au Japon.
L’énergie nucléaire fournit à l’Allemagne 23% de son électricité contre 74% pour la France. A l’heure actuelle, seuls 4 réacteurs sur 17 fonctionnent pour des raisons de maintenance. Près de 20% de l’énergie produite est de l’énergie alternative : éolien et solaire.
Frederic Gaspoz
Sur http://www.fredericgaspoz.com/energy.html, des éléments d’actualité technique régulièrement mis à jour.
« La grande majorité des 17 réacteurs allemands ne sera plus en service d’ici à la fin 2021 et les derniers fonctionneront jusqu’à fin 2022 au plus tard ». La nouvelle a été annoncée, lundi 30 mai 2011, par le ministre allemand de l’Environnement, Norbert Röttgen. Sur les 17 réacteurs allemands, sept, les plus anciens, ont déjà été stoppés depuis l’accident au Japon.
L’énergie nucléaire fournit à l’Allemagne 23% de son électricité contre 74% pour la France. A l’heure actuelle, seuls 4 réacteurs sur 17 fonctionnent pour des raisons de maintenance. Près de 20% de l’énergie produite est de l’énergie alternative : éolien et solaire.
Frederic Gaspoz
Sur http://www.fredericgaspoz.com/energy.html, des éléments d’actualité technique régulièrement mis à jour.
Solar Impulse accomplit un vol de 500 km

Solar Impulse a rallié Bruxelles depuis Payerne, en Suisse. L'avion solaire zéro carburant imaginé par le Suisse Bertrand Piccard a atterri à 21h39 dans la capitale belge après un peu moins de 13 heures de vol. Arrivé en territoire français vers 10h30, Solar Impulse a survolé l'Alsace, contourné Nancy et Metz, avant de gagner le Luxembourg puis la Belgique.
Frederic Gaspoz - 14.05.2011
Frederic Gaspoz - 14.05.2011
Catastrophe de Fukushima

L'Agence japonaise de
sûreté nucléaire a élevé, mardi 12 avril 2011, l'accident nucléaire de la centrale
de Fukushima-1 au niveau maximum de 7 sur l'échelle des événements nucléaires
et radiologiques (INES), le plaçant au même degré de gravité que la catastrophe
de Tchernobyl. Vous avez été nombreux à suivre ce blog dans lequel Frederic Gaspoz relevait l’importance des énergies renouvelables, de l’environnement et de la santé. La catastrophe tragique de Fukushima va rendre nécessaire une nouvelle vision de la politique énergétique. Sur http://www.fredericgaspoz.com/energy.html, vous trouverez des éléments d’actualité technique régulièrement mis à jour.
Penicillin

Frederic Gaspoz on Penicillin
In 1928, a researcher of a London hospital, Alexander Fleming, identifies the bactericidal capacity of a mould. It is however only after the beginning of the Second World War (WW2) that penicillin, isolated by a laboratory from the university from Oxford, becomes a drug.
Frederic Gaspoz
In 1928, a researcher of a London hospital, Alexander Fleming, identifies the bactericidal capacity of a mould. It is however only after the beginning of the Second World War (WW2) that penicillin, isolated by a laboratory from the university from Oxford, becomes a drug.
Frederic Gaspoz
Genèse et définition des emplois verts

Nous avons tous entendu parler des carrières vertes et des emplois verts. Nous savons que les emplois verts concernent de nombreux domaines, de l'environnement à l'économie. Pour Frederic Gaspoz, d’une part les emplois verts permettent de préserver l’environnement en rendant le monde plus vert et plus agréable à vivre. De plus, dans le domaine des emplois verts, d’autres types emplois devraient croître dans les années à venir, avec la prise de conscience environnementale et une augmentation du financement étatique. Frederic Gaspoz note que tous ces concepts sont intéressants, et non uniquement en théorie, bien entendu. Après tout, il n’est de meilleur concept que celui pouvant servir à l'économie, l'environnement et l’épanouissement personnel. Pour Frederic Gaspoz, le problème réside dans la définition des emplois verts, qui continue d'évoluer avec la législation et les nouvelles technologies. La définition peut souvent être comprise de manière très étroite ou très inclusive, ce qui rend une réponse plus difficile.
Donc, que constituent exactement les emplois verts ? Pour Frederic Gaspoz, il y a seulement trois critères convenus en matière d’environnement :
1. Impact sur la protection de l'environnement
Premièrement, les emplois verts doivent avoir un impact direct ou indirect sur le bien-être de la planète. Ainsi, lorsque les employeurs définissent les descriptions de fonctions, certains objectifs écologiques doivent être intégrés dans le processus. Frederic Gaspoz souligne que les objectifs suivants ne doivent pas être respectés dans tous les cas pour autant que l'impact reste la protection de l'environnement. Ainsi, un emploi vert recherche plusieurs des objectifs suivants:
* Il contribue à la génération et l'utilisation des énergies renouvelables.
* Il sert à diminuer les niveaux des émissions de gaz à effet de serre, les polluants et les matériaux toxiques.
* Il préserve les ressources naturelles comme l'eau, terre et énergie.
* Il réduit les déchets, que ce soit en termes de recyclage, la réduction et la réutilisation.
* Il diminue l'utilisation de matières dangereuses dans le sens d'entrée ou de sortie.
* Il promeut la biodiversité et la restauration des écosystèmes endommagés.
* Il réduit l'impact négatif de l'humanité sur la planète.
2. Impact sur l'économie
Les emplois verts exercent également un impact sur l'économie note Frederic Gaspoz. Gardons à l'esprit que l'administration Obama voit les emplois verts comme l'un des moyens les plus efficaces pour soutenir la reprise économique, principalement par le biais du plan de stimulus vert, dont les incitations fiscales en faveur des fabricants de systèmes solaires et éoliens sont les fers de lance. Les promoteurs du plan affirment qu'au moins 3,3 millions emplois seront créés par cette politique. Si l'on considère que le taux de chômage est maintenant sous la barre de 10 pour cent, c'est une bonne nouvelle en effet, relève Frederic Gaspoz.
3. Impact sur le développement personnel
Troisièment, Frederic Gaspoz note que les emplois verts passent également par le développement et l’épanouissement personnel. Les emplois verts peuvent ouvrir de nouvelles voies vers une main-d'œuvre plus heureuse à bien des égards. D'une part, des travailleurs au chômage auront désormais plusieurs perspectives d'emploi. De plus, Les travailleurs sentent également que pendant qu'ils exercent une activité lucrative, ils portent aussi la responsabilité de la protection de l'environnement.
Beaucoup de gens diront, comme Frederic Gaspoz, que les emplois verts sont une situation de gagnant-gagnant pour l'ensemble de l'humanité. Les emplois verts sont en forte demande aujourd'hui. Leur potentiel de développement revêt des aspects individuels, économiques et environnementaux qui rendent le défi écologique passionnant.
Frederic Gaspoz
Donc, que constituent exactement les emplois verts ? Pour Frederic Gaspoz, il y a seulement trois critères convenus en matière d’environnement :
1. Impact sur la protection de l'environnement
Premièrement, les emplois verts doivent avoir un impact direct ou indirect sur le bien-être de la planète. Ainsi, lorsque les employeurs définissent les descriptions de fonctions, certains objectifs écologiques doivent être intégrés dans le processus. Frederic Gaspoz souligne que les objectifs suivants ne doivent pas être respectés dans tous les cas pour autant que l'impact reste la protection de l'environnement. Ainsi, un emploi vert recherche plusieurs des objectifs suivants:
* Il contribue à la génération et l'utilisation des énergies renouvelables.
* Il sert à diminuer les niveaux des émissions de gaz à effet de serre, les polluants et les matériaux toxiques.
* Il préserve les ressources naturelles comme l'eau, terre et énergie.
* Il réduit les déchets, que ce soit en termes de recyclage, la réduction et la réutilisation.
* Il diminue l'utilisation de matières dangereuses dans le sens d'entrée ou de sortie.
* Il promeut la biodiversité et la restauration des écosystèmes endommagés.
* Il réduit l'impact négatif de l'humanité sur la planète.
2. Impact sur l'économie
Les emplois verts exercent également un impact sur l'économie note Frederic Gaspoz. Gardons à l'esprit que l'administration Obama voit les emplois verts comme l'un des moyens les plus efficaces pour soutenir la reprise économique, principalement par le biais du plan de stimulus vert, dont les incitations fiscales en faveur des fabricants de systèmes solaires et éoliens sont les fers de lance. Les promoteurs du plan affirment qu'au moins 3,3 millions emplois seront créés par cette politique. Si l'on considère que le taux de chômage est maintenant sous la barre de 10 pour cent, c'est une bonne nouvelle en effet, relève Frederic Gaspoz.
3. Impact sur le développement personnel
Troisièment, Frederic Gaspoz note que les emplois verts passent également par le développement et l’épanouissement personnel. Les emplois verts peuvent ouvrir de nouvelles voies vers une main-d'œuvre plus heureuse à bien des égards. D'une part, des travailleurs au chômage auront désormais plusieurs perspectives d'emploi. De plus, Les travailleurs sentent également que pendant qu'ils exercent une activité lucrative, ils portent aussi la responsabilité de la protection de l'environnement.
Beaucoup de gens diront, comme Frederic Gaspoz, que les emplois verts sont une situation de gagnant-gagnant pour l'ensemble de l'humanité. Les emplois verts sont en forte demande aujourd'hui. Leur potentiel de développement revêt des aspects individuels, économiques et environnementaux qui rendent le défi écologique passionnant.
Frederic Gaspoz
Tour du monde écologique

Frederic Gaspoz explique le projet ICARE : 40'000 km en 12 mois avec une voiture alimentée par l'énergie solaire et éolienne.
Le Projet ICARE est un projet à but non lucratif qui réalisera un tour du monde jusqu’à l'automne 2011 sur le thème de la compensation du CO2.
Durant une année, deux reporters embarqueront à bord d'un véhicule éolio-solaire, propulsé par le soleil et le vent. Spécialement conçu pour le projet ce véhicule transportera l'équipe d'ICARE à travers une trentaine de pays, sur quatre continents.
Ce tour du monde permettra de visiter, présenter et médiatiser des initiatives intéressantes en matière de développement durable, plus particulièrement les mécanismes de compensation du CO2.
Ce projet, initié par Marc Muller, a été monté par une petite équipe de convaincus, ingénieurs et économistes. Après avoir travaillé plusieurs années dans le domaine des énergies renouvelables, l'envie de consacrer quelques années à montrer ce que le développement de durable a de meilleur et ce que d'autres pays mettent en œuvre pour diminuer les émissions de CO2 s'est installée. 18 mois plus tard, la voiture éolio-solaire effectue ses premiers tours de roues et démontre que les énergies renouvelables sont prêtes à relever le défi.
Frederic Gaspoz
Le Projet ICARE est un projet à but non lucratif qui réalisera un tour du monde jusqu’à l'automne 2011 sur le thème de la compensation du CO2.
Durant une année, deux reporters embarqueront à bord d'un véhicule éolio-solaire, propulsé par le soleil et le vent. Spécialement conçu pour le projet ce véhicule transportera l'équipe d'ICARE à travers une trentaine de pays, sur quatre continents.
Ce tour du monde permettra de visiter, présenter et médiatiser des initiatives intéressantes en matière de développement durable, plus particulièrement les mécanismes de compensation du CO2.
Ce projet, initié par Marc Muller, a été monté par une petite équipe de convaincus, ingénieurs et économistes. Après avoir travaillé plusieurs années dans le domaine des énergies renouvelables, l'envie de consacrer quelques années à montrer ce que le développement de durable a de meilleur et ce que d'autres pays mettent en œuvre pour diminuer les émissions de CO2 s'est installée. 18 mois plus tard, la voiture éolio-solaire effectue ses premiers tours de roues et démontre que les énergies renouvelables sont prêtes à relever le défi.
Frederic Gaspoz
L'accent du Quebec
L'accent du Québec - et l'accent parisien. Quelles sont les différences et les origines selon Jean-Denis Gendron
BP - Dommages sans limites

Les dommages causés par le déversement de pétrole dans le Golfe du Mexique pourraient s'élever à 100 milliards de dollars uniquement dans l'état de la Louisiane. C'est cinq fois plus d'argent que BP a prévu jusqu'à 2013 dans son fond d’indemnisation.
La Louisiane est l’état le plus touché par le déversement de pétrole dans le Golfe du Mexique. Les autorités de l'État ont critiqué le fonds prévu considéré comme insuffisant. Les dommages à l'environnement et à l'économie peuvent se monter à 100 milliards de dollars, a déclaré du ministre des finances de la Louisiane John Kennedy. Uniquement les pertes de salaires des travailleurs en raison de la marée coûtent quotidiennement en Louisiane 100 à 150 millions de dollars.
BP a convenu sous la pression du gouvernement américain de payer 20 milliards de dollars dans un fonds gérés de façon indépendante. C’est avec cet argent que seront financés entre autres les travaux de nettoyage. Le président Barack Obama considère cependant que cette somme ne constitue pas une limite.
Depuis l'explosion, la quantité de pétrole déversée dans le Golfe du Mexique sur une base quotidienne a été corrigée vers le haut plusieurs fois au cours des dernières semaines. Le ministre de l'intérieur américain estime le volume de la fuite s’élève à 60'000 barils par jour. Les équipes d'intervention aspirent 25’000 barils de pétrole par jour.
Frederic Gaspoz
Millennium-Technologie
Michael Grätzel de l'EPFL reçoit le Prix Millennium. Frederic Gaspoz
Catastrophe pétrolière

Jusqu'à présent, le déversement de pétrole dans le golfe du Mexique est un problème local. Cependant, les chercheurs démontrent par une simulation informatique que pétrole peut se propager dans l'Atlantique.
Frederic Gaspoz
Frederic Gaspoz
Génome humain

John Craig Venter de Salt Lake City est un biologiste américain. Il s'est illustré dans la course au séquençage du génome humain grâce à une technique innovante .Il a réussi à créer la vie pour la première fois dans un laboratoire. Les chercheurs de Craig Venter ont en réalité fabriqué un nouveau chromosome à partir d'ADN artificiel, puis ont transféré le tout dans une cellule vide. Ils ont pu observer comment cette cellule artificielle arrivait à se multiplier : cette cellule répond à la définition de ce qui "est en vie".
On pourra bientôt imaginer créer des applications à l'aide de créatures bien plus complexes capables de transformer les déchets environnementaux en carburant utilisable, ou de vacciner certaines maladies ou encore pour extraire la pollution. Craig Venter compare son travail à ce qui se passe dans l'informatique : c'est un peu comme construire un ordinateur. Créer l'ADN artificiel est l'équivalent de créer un nouveau logiciel pour un système d'exploitation ; le transfert dans une cellule est l'équivalent du chargement de ce logiciel dans du « hardware », puis de faire tourner le programme. Évidemment, cette découverte géniale est en même temps effrayante car elle pose de nombreuses questions éthiques.
Frederic Gaspoz
On pourra bientôt imaginer créer des applications à l'aide de créatures bien plus complexes capables de transformer les déchets environnementaux en carburant utilisable, ou de vacciner certaines maladies ou encore pour extraire la pollution. Craig Venter compare son travail à ce qui se passe dans l'informatique : c'est un peu comme construire un ordinateur. Créer l'ADN artificiel est l'équivalent de créer un nouveau logiciel pour un système d'exploitation ; le transfert dans une cellule est l'équivalent du chargement de ce logiciel dans du « hardware », puis de faire tourner le programme. Évidemment, cette découverte géniale est en même temps effrayante car elle pose de nombreuses questions éthiques.
Frederic Gaspoz
Traitement du rhume des foins

Il s’agit d’une allergie provoquée par l’inhalation de pollens pendant la période de floraison, par exemple celle des arbres, des graminées... On parle également de pollinose,de rhinite pollinique ou de rhinite allergique. Rien qu'en Europe, les spécialistes estiment que 45 millions de personnes souffrent de rhinite allergique.
Eternuements, yeux qui piquent… le rhume des foins a fait son retour. Les pollens, en suspension dans l’air, en sont responsables. «Environ 25% de la population est allergique. Parmi ces personnes, une sur quatre réagit aux pollens de bouleau», note Christophe Reymond, directeur scientifique de la société lausannoise Anergis.
Cette start-up, active depuis 2001, souhaite développer une méthode de désensibilisation rapide au pollen de bouleau grâce à cinq injections sous-cutanées sur deux mois. «Les désensibilisations classiques consistent à injecter environ cinquante doses d’allergène sur trois à cinq ans», compare Christophe Reymond.
Des tests cliniques en phase I/IIa ont été clôturés en décembre 2009 en toute discrétion. Vingt patients ont été testés au CHUV, en double aveugle. Quinze d’entre eux ont reçu des injections d’Anergis et les cinq autres un placebo. «Les immunoglobulines IgG4 – marqueurs particulièrement impliqués dans l’allergie – ont progressé de vingt fois par rapport aux patients placebo et à avant le traitement», précise le directeur scientifique d’Anergis. La start-up a démontré qu’elle pouvait injecter le produit à dose importante avec des effets secondaires mineurs, semblables à ceux d’un vaccin.
Frederic Gaspoz
Eternuements, yeux qui piquent… le rhume des foins a fait son retour. Les pollens, en suspension dans l’air, en sont responsables. «Environ 25% de la population est allergique. Parmi ces personnes, une sur quatre réagit aux pollens de bouleau», note Christophe Reymond, directeur scientifique de la société lausannoise Anergis.
Cette start-up, active depuis 2001, souhaite développer une méthode de désensibilisation rapide au pollen de bouleau grâce à cinq injections sous-cutanées sur deux mois. «Les désensibilisations classiques consistent à injecter environ cinquante doses d’allergène sur trois à cinq ans», compare Christophe Reymond.
Des tests cliniques en phase I/IIa ont été clôturés en décembre 2009 en toute discrétion. Vingt patients ont été testés au CHUV, en double aveugle. Quinze d’entre eux ont reçu des injections d’Anergis et les cinq autres un placebo. «Les immunoglobulines IgG4 – marqueurs particulièrement impliqués dans l’allergie – ont progressé de vingt fois par rapport aux patients placebo et à avant le traitement», précise le directeur scientifique d’Anergis. La start-up a démontré qu’elle pouvait injecter le produit à dose importante avec des effets secondaires mineurs, semblables à ceux d’un vaccin.
Frederic Gaspoz
Hyperthyroidism

Hyperthyroidism is a condition in which an overactive thyroid gland is producing an excessive amount of thyroid hormones that circulate in the blood. Thyrotoxicosis is a toxic condition that is caused by an excess of thyroid hormones. Thyrotoxicosis can be caused by an excessive intake of thyroid hormone or by overproduction of thyroid hormones by the thyroid gland.
Thyroid hormones stimulate the metabolism of cells. They are produced by the thyroid gland, located in the lower part of the neck. The gland wraps around the windpipe (trachea) and has a shape that is similar to a butterfly formed by two wings (lobes) and attached by a middle part (isthmus). The thyroid gland removes iodine from the blood and uses it to produce thyroid hormones.
Some common causes of hyperthyroidism include: Graves' Disease, functioning adenoma ("hot nodule") and toxic multinodular goiter (TMNG), excessive intake of thyroid hormones, abnormal secretion of TSH, thyroiditis (inflammation of the thyroid gland), excessive iodine intake
The triggers for Grave's disease include: stress,smoking,radiation to the neck,medications, andinfectious organisms such as viruses.
Graves' disease can be diagnosed by a standard, nuclear medicine thyroid scan which shows diffusely increased uptake of a radioactively-labeled iodine. In addition, a blood test may reveal elevated TSI levels. Common symptoms include: Excessive sweating, heat intolerance, increased bowel movements, tremor (usually fine shaking), nervousness; agitation, rapid heart rate, fatigue, decreased concentration
Treatments for hyperthyroidism include medications, ablation, and surgery. Surgery to partially remove the thyroid gland (partial thyroidectomy) was once a common form of treatment for hyperthyroidism. The goal is to remove the thyroid tissue that was producing the excessive thyroid hormone. However, if too much tissue is removed, an inadequate production of thyroid hormone may result. In this case, thyroid replacement therapy is begun. The major complication of surgery is disruption of the surrounding tissue, including the nerves supplying the vocal cords and the four tiny glands in the neck that regulate calcium levels in the body (the parathyroid glands). Accidental removal of these glands may result in low calcium levels and require calcium replacement therapy.
Frederic Gaspoz
Thyroid hormones stimulate the metabolism of cells. They are produced by the thyroid gland, located in the lower part of the neck. The gland wraps around the windpipe (trachea) and has a shape that is similar to a butterfly formed by two wings (lobes) and attached by a middle part (isthmus). The thyroid gland removes iodine from the blood and uses it to produce thyroid hormones.
Some common causes of hyperthyroidism include: Graves' Disease, functioning adenoma ("hot nodule") and toxic multinodular goiter (TMNG), excessive intake of thyroid hormones, abnormal secretion of TSH, thyroiditis (inflammation of the thyroid gland), excessive iodine intake
The triggers for Grave's disease include: stress,smoking,radiation to the neck,medications, andinfectious organisms such as viruses.
Graves' disease can be diagnosed by a standard, nuclear medicine thyroid scan which shows diffusely increased uptake of a radioactively-labeled iodine. In addition, a blood test may reveal elevated TSI levels. Common symptoms include: Excessive sweating, heat intolerance, increased bowel movements, tremor (usually fine shaking), nervousness; agitation, rapid heart rate, fatigue, decreased concentration
Treatments for hyperthyroidism include medications, ablation, and surgery. Surgery to partially remove the thyroid gland (partial thyroidectomy) was once a common form of treatment for hyperthyroidism. The goal is to remove the thyroid tissue that was producing the excessive thyroid hormone. However, if too much tissue is removed, an inadequate production of thyroid hormone may result. In this case, thyroid replacement therapy is begun. The major complication of surgery is disruption of the surrounding tissue, including the nerves supplying the vocal cords and the four tiny glands in the neck that regulate calcium levels in the body (the parathyroid glands). Accidental removal of these glands may result in low calcium levels and require calcium replacement therapy.
Frederic Gaspoz
Hydro-electricite
Dans un contexte de hausse de la consommation conjuguée à une augmentation des prix de l’électricité, des projets hydro-électriques de différentes natures et de différents rendements sont mis en place par des particuliers ou des communes. Objectif : par des investissements raisonnables et surtout rentables, réaliser le potentiel énergétique de l’eau tout en sensibilisant les consommateurs à la problématique de la consommation d’énergie, bref, un exemple concret de développement durable.
Voir le reportage : http://www.youtube.com/watch?v=3X5xO9KLJ4s
Frederic Gaspoz
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Voir le reportage : http://www.youtube.com/watch?v=3X5xO9KLJ4s
Frederic Gaspoz
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Paleologie

Des paléo-anthropologues de l’Université de Witwatersrand (Johannesburg) ont présenté deux squelettes partiels fossilisés d'une nouvelle espèce d'hominidé datant de près de deux millions d'années. Découverts en 2008, les deux spécimens, une femelle adulte et un mâle d'une dizaine d'années, ont été mis au jour dans une caverne.
La nouvelle espèce a été baptisée Australopithecus sediba, qui signifie "source d'eau" en sotho, la langue des populations locales.Les deux hominidés marchaient debout. Ils partageaient nombre de traits avec les premières espèces connues d'Homo. Leurs bras étaient longs comme ceux des singes, mais avec des mains courtes. Ils étaient dotés de petites dents et de longues jambes les rendant capables de courir comme un humain. Il est aussi probable que ces hominidés pouvaient grimper aux arbres.
Mesurant environ 1,27 mètre, la femelle pesait 33 kilos et le jeune mâle 27 kilos. Le cerveau de ce dernier était très petit avec un volume de 420 cm3. Comparativement, le volume du cerveau humain varie de 1 200 à 1 600 cm3. Mais le cerveau de ce nouvel hominidé semblait plus évolué que celui des autres espèces d'australopithèques.
Leurs caractéristiques montrent que la transition entre les premiers hominidés et le genre Homo s'est produit très lentement. Au moins deux autres spécimens de sediba ont été trouvés sur le site et font encore l'objet d'analyse. Les chercheurs ont aussi identifié les fossiles d'au moins vingt-cinq autres espèces animales, dont une hyène, un chien sauvage, des antilopes et un cheval.
Frederic Gaspoz
La nouvelle espèce a été baptisée Australopithecus sediba, qui signifie "source d'eau" en sotho, la langue des populations locales.Les deux hominidés marchaient debout. Ils partageaient nombre de traits avec les premières espèces connues d'Homo. Leurs bras étaient longs comme ceux des singes, mais avec des mains courtes. Ils étaient dotés de petites dents et de longues jambes les rendant capables de courir comme un humain. Il est aussi probable que ces hominidés pouvaient grimper aux arbres.
Mesurant environ 1,27 mètre, la femelle pesait 33 kilos et le jeune mâle 27 kilos. Le cerveau de ce dernier était très petit avec un volume de 420 cm3. Comparativement, le volume du cerveau humain varie de 1 200 à 1 600 cm3. Mais le cerveau de ce nouvel hominidé semblait plus évolué que celui des autres espèces d'australopithèques.
Leurs caractéristiques montrent que la transition entre les premiers hominidés et le genre Homo s'est produit très lentement. Au moins deux autres spécimens de sediba ont été trouvés sur le site et font encore l'objet d'analyse. Les chercheurs ont aussi identifié les fossiles d'au moins vingt-cinq autres espèces animales, dont une hyène, un chien sauvage, des antilopes et un cheval.
Frederic Gaspoz
Pigeons voyageurs

Les pigeons voyageurs obéissent à l'ordre du leader en vol. Des pigeons transportant des appareils GPS de miniatures ont aidé à clarifier la complexité de la hiérarchie chez les animaux.
Des pigeons munis de sacs à dos miniatures contenant des dispositifs de surveillance ont révélé que les oiseaux changent rapidement de direction pendant le vol en réponse aux indications des principaux membres de leur groupe. «C'est la première étude démontrant une prise de décision hiérarchique dans un groupe d'oiseaux en vol libre,» dit Tamás Vicsek de l'Université de Budapest, qui a conduit l'étude.
La découverte est devenue possible récemment avec l'introduction du dispositif GPS qui peut collecter des données à un rythme élevé : cinq fois par seconde. L’équipe a attaché de légers appareils GPS sur les pigeons et suivi 10 oiseaux simultanément durant des vols de 15 kilomètres. Au final, le GPS a collecté 32 heures de données durant 15 vols de groupe. Les chercheurs n'ont pas pu identifier les positions exactes des individus au sein d'un groupe, mais étaient en mesure de comparer avec précision les directions du mouvement des oiseaux.
Au sein des groupes, les auteurs ont étudié d’abord le comportement des paires d'oiseaux. Pour chaque combinaison possible, l'équipe a identifié un chef de file : l'oiseau qui a changé de direction tout d'abord — et un esclave, qui a copié mouvement du leader. Les esclaves ont réagi très rapidement, en une fraction de seconde.
Ensuite, les scientifiques ont construit un réseau de relations entre les oiseaux dans le groupe au cours de chaque vol. Ils ont découvert un ordre clair : les oiseaux les plus hauts dans la hiérarchie avaient plus d'influence sur les mouvements du groupe.
Le comportement social des oiseaux peut être comparé à une troupe de danse dans laquelle les danseurs moins expérimentés à l'arrière se corrigent en regardant les experts à l'avant. L'étude fournit un modèle intéressant pour évaluer le comportement collectif et le leadership dans un groupe d'animaux. Une organisation hiérarchique peut favoriser une prise de décisions plus souple et plus efficace par rapport à celle de groupes isolés ou égalitaires. Les scientifiques vont maintenant examiner si les leaders sont de meilleurs navigateurs, et si les hiérarchies persistent dans les grands groupes et dans d'autres types d'animaux sociaux.
Frederic Gaspoz
Solar Impulse

Aujourd’hui, le 7 avril 2010, Solar Impulse a effectué son premier vol de deux heures à une altitude de 1000 mètres.
Solar Impulse a été présenté au public fin juin 2009. Conçu en carbone, le prototype de Solar Impulse mesure 63,4 mètres d'envergure, comme un Airbus A340, mais ne pèse que 1,6 tonne, soit l'équivalent d'une voiture. Ses ailes sont recouvertes de quelque 12'000 cellules photo-voltaïques qui aliment en énergie quatre moteurs électriques d'une puissance de 10 chevaux chacun. Ces cellules permettront de recharger les batteries lithium-polymère de 400 kg qui permettront de voler de nuit.
L'avion peut voler à une vitesse moyenne de 70km/h. Le projet doit aboutir d’ici deux ans à un vol autour du monde en cinq étapes. D’ci là, l’avion passera de nombreux test, notamment en vol de 36 heures non-stop afin de tester la capacité de l’appareil à voler de jour comme de nuit.
L’initiateur du projet est Bertrand Piccard qui a déjà réalisé le premier tour du monde en ballon sans escale en 1999.
Frederic Gaspoz
Solar Impulse a été présenté au public fin juin 2009. Conçu en carbone, le prototype de Solar Impulse mesure 63,4 mètres d'envergure, comme un Airbus A340, mais ne pèse que 1,6 tonne, soit l'équivalent d'une voiture. Ses ailes sont recouvertes de quelque 12'000 cellules photo-voltaïques qui aliment en énergie quatre moteurs électriques d'une puissance de 10 chevaux chacun. Ces cellules permettront de recharger les batteries lithium-polymère de 400 kg qui permettront de voler de nuit.
L'avion peut voler à une vitesse moyenne de 70km/h. Le projet doit aboutir d’ici deux ans à un vol autour du monde en cinq étapes. D’ci là, l’avion passera de nombreux test, notamment en vol de 36 heures non-stop afin de tester la capacité de l’appareil à voler de jour comme de nuit.
L’initiateur du projet est Bertrand Piccard qui a déjà réalisé le premier tour du monde en ballon sans escale en 1999.
Frederic Gaspoz
Club de Rome
Le Club de Rome est une association internationale et non politique basée à Winterthur près de Zurich, réunissant des scientifiques, des humanistes, des économistes, des professeurs, des fonctionnaires préoccupés des problèmes complexes auxquels doivent faire face toutes les sociétés, tant industrialisées qu’en développement.
Le Club de Rome a publié le rapport Meadows (1972) « Limits of Growth », basé sur cinq tendances majeures : industrialisation, accroissement démographique, malnutrition, disparation des ressources non-renouvelables, détérioration de l’environnement.
Les notions induites de développement durable et d’empreinte écologique ont fait du Club de Rome un précurseur. Si, au XXIe siècle, la majorité s’accorde à prendre en compte les problématiques environnementales, d’autres n’acceptent pas ces analyses qui impliquent beaucoup de remises en question. Ils s’en prennent parfois au Club de Rome, à l’origine de ce qu’ils pensent être du catastrophisme.
Frederic Gaspoz
Le Club de Rome a publié le rapport Meadows (1972) « Limits of Growth », basé sur cinq tendances majeures : industrialisation, accroissement démographique, malnutrition, disparation des ressources non-renouvelables, détérioration de l’environnement.
Les notions induites de développement durable et d’empreinte écologique ont fait du Club de Rome un précurseur. Si, au XXIe siècle, la majorité s’accorde à prendre en compte les problématiques environnementales, d’autres n’acceptent pas ces analyses qui impliquent beaucoup de remises en question. Ils s’en prennent parfois au Club de Rome, à l’origine de ce qu’ils pensent être du catastrophisme.
Frederic Gaspoz
Big Bang

Le CERN, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, est un prestigieux laboratoire à Genève. Les instruments qu’utilise le CERN sont des accélérateurs et des détecteurs de particules. Les accélérateurs portent des faisceaux de particules à des énergies élevées pour les faire entrer en collision avec d'autres faisceaux ou avec des cibles fixes.
Le Grand collisionneur de hadrons (LHC) est un gigantesque instrument scientifique situé près de Genève à environ 100 mètres sous terre. En faisant entrer en collision frontale les deux faisceaux à une vitesse proche de celle de la lumière et à de très hautes énergies, le LHC recrée les conditions qui existaient juste après le Big Bang.
Le 30 mars 2010, deux faisceaux de protons accélérés dans le LHC au Cern à Genève ont été parfaitement alignés et provoqué presqu’immédiatement les premières collisions de protons à une énergie qu’aucun être humain n’avaient encore pu observer jusqu’à présent. Dans les prochaines semaines, ces expériences vont être renouvelées. Frederic Gaspoz
Le Grand collisionneur de hadrons (LHC) est un gigantesque instrument scientifique situé près de Genève à environ 100 mètres sous terre. En faisant entrer en collision frontale les deux faisceaux à une vitesse proche de celle de la lumière et à de très hautes énergies, le LHC recrée les conditions qui existaient juste après le Big Bang.
Le 30 mars 2010, deux faisceaux de protons accélérés dans le LHC au Cern à Genève ont été parfaitement alignés et provoqué presqu’immédiatement les premières collisions de protons à une énergie qu’aucun être humain n’avaient encore pu observer jusqu’à présent. Dans les prochaines semaines, ces expériences vont être renouvelées. Frederic Gaspoz
Education
Many cross-country studies have found positive and statistically significant correlations between schooling and growth rates of per capita GDP—on the order of 0.3% faster annual growth over a 30-year period from an additional one year of schooling. As economies grow rapidly, they may face shortages of skilled workers, meaning that more years of schooling are a prerequisite for the next stage of economic development. Enrolment rates have increased dramatically over the past 30 years, on average over 5% per year, particularly in higher education (around 14%).
Frederic Gaspoz
Frederic Gaspoz
Earth Hour 2010
Pour la 4e année, le WWF lance l’opération Earth Hour: éteindre toute source lumineuse de 20h30 à 21h30, heure locale ce soir. “60 minutes pour la planète” devrait provoquer une vague sombre qui parcourra la Terre d’Est en Ouest en commençant par l’océan Pacifique. L’objectif est de symboliser l’engagement de tous dans la lutte contre le dérèglement climatique, cent jours après l’échec de Copenhague sur le climat.
Frederic Gaspoz
Frederic Gaspoz
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